Podcast santé – Le Lait
Le lait est élevé au rang d’aliment indispensable au même titre que l’eau. Mais d’où vient cette croyance encore incroyablement tenace?
Pour bien comprendre, il faut remonter à la date du 18 septembre 1954. Ce jour là, Pierre Mendes France, alors président du conseil, annonce que tous les enfants scolarisés dans le premier degré, bénéficieront de distribution de lait et de sucre dans les établissements scolaires du public et du privé. Et cette distribution a marqué les esprits de plusieurs générations.
Le lait c’est principalement du calcium pour les os, des lipides, des protéines et des vitamines. Beau portrait. Mais est ce pour autant l’aliment idéal?
On oublie un peu vite, que le lait est tout d’abord l’aliment qui permet au veau, le petit de la vache, de passer de 40 kg à 400 kg en une année. Son cerveau n’évoluant que très peu. Chez le petit humain c’est exactement l’inverse. Le lait maternel contient tous les nutriments nécessaires pour que le cerveau se développe en premier. Au bout d’un an, le petit bout de chou n’a pas tellement grandit. D’ailleurs, lorsque le bebe passe du lait maternel au lait de vache, très souvent il grossit.
Mais alors quel est la différence entre le lait de vache et le lait maternel?
C’est principalement au niveau des hormones de croissance que cela se joue. Pour le lait de la vache, ces hormones donnent comme informations de faire grossir très rapidement le veau. Il doit être sur ses pattes le plus vite possible pour échapper aux prédateurs. Les hormones contenus dans le lait maternel sont chargés de faire grossir d’abord le cerveau du bébé.
Il y a donc peu de compatibilités entre les deux laits. Sauf si on neutralise les hormones.
Aujourd’hui pour des raisons de rentabilité, de conservation et d’hygiène, on stérilise le lait à haute température durant quelques secondes. Ca permet de détruire les micro-organismes tout en préservant ses qualités. C’est la technique appelée UHT.
Oui mais le problème est que les hormones de croissances restent intactes et vont donc donner de mauvaises informations au cerveau du bébé.
Que penser maintenant de la consommation de lait pour nous les adultes?
Pour répondre je vous pose la question suivante: Avez vous déjà vu un mammifère se nourrir de lait à l’âge adulte? Eh bien non. Nous sommes les seuls. Et ce depuis moins de 10000 ans, quand l’élevage est apparu. Et c’est très court comparé au 7 millions d’années d’évolution humaine. Nos gènes n’ont pas pu s’adapter. Et aujourd’hui seuls 30% d’entres nous sont capables de digérer et d’assimiler convenablement le lait de vache. Cela signifie que 70% de la population mondiale le digère mal. S’en suivent sur le long terme de nombreux soucis de santé plus ou moins graves. La faute à une protéine, la caséine et à un sucre, le lactose. C’est souvent ce dernier qui pose problème car nous n’avons pas tous l’enzyme, la lactease, qui permet sa digestion.
Quant au calcium, il est certes présent en quantité dans le lait, mais ce qu’on oublie de vous dire, c’est que moins de 40% est assimilable par l’organisme. Sachez que le calcium contenu dans la plupart des végétaux est assimilable entre 70 et 80% et est parfaitement bio compatible.
Par ailleurs, et c’est un fait de plus en plus reconnu, il semblerait que les pays grand consommateur de lait, comme les pays du nord ont une population plus fréquemment atteinte par les problèmes articulaires et d’ostéoporose.
Par comparaison, la Chine et le Japon en consomment très peu et sont beaucoup moins touchés par ces problèmes. Vous pouvez toujours vous rabattre sur le lait de chèvre ou de brebis. Ce sont des animaux plus petit et donc la quantité d’hormones de croissance est moindre. Ca reste du lait néanmoins.
- Investissez dans votre santé et celles des générations futures.
- Nourrissez- vous d’aliments sains, d’altruisme, de respect et d’éthique.
- Eloignez de votre vie les substituts, les imitations et les dépendances.
- Rayonnez et faites rayonner le monde autour de vous.
La naturopathie est un ensemble de techniques naturelles pour améliorer et optimiser sa santé et par conséquent, son bien être.