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Podcast santé – Le Blé

Vous serez étonné d’apprendre que ça ne fait pas si longtemps qu’elle fait partie de notre alimentation. A peine 5000 ans sur les 8 millions d’années d’évolution de l’espèce humaine.

A lire ou à écouter, 6 minutes pour comprendre le BLÉ

Ce sont les  Egyptiens qui ont découverts que réduit en farine et mélangé à de l’eau et du sel, certaines sortes de blé pouvaient fermenter, gonfler, et être cuites pour produire du pain, plus agréable à manger que les bouillies et les galettes.

Pour faire un pain digne de ce nom, il faut que la farine contienne certaines protéines capables de former des liaisons avec l’amidon. Ces protéines, c’est le fameux gluten dont on parle si souvent. Plus les céréales en sont riches, plus la pâte va lever et le pain prendre du volume.

Pour faire un pain digne de ce nom, il faut que la farine contienne certaines protéines capables de former des liaisons avec l’amidon. Ces protéines, c’est le fameux gluten dont on parle si souvent. Plus les céréales en sont riches, plus la pâte va lever et le pain prendre du volume.

Le gluten était peu abondant dans la première forme de blé cultivée par l’homme, appelée « engrain sauvage ». Cette céréale primitive permettait de faire des galettes qui levaient légèrement. On ne pouvait pas encore parler de pain. Mais les Egyptiens ont réussi à croiser l’engrain avec une autre plante, pour fabriquer une nouvelle sorte de blé beaucoup plus riche en gluten.

Tout au long de l’histoire, les hommes se sont appliqués à faire des croisements et à sélectionner les variétés de blé les plus riches en gluten pour faire de plus beaux pains.

Oui, sauf qu’en 5000 ans, notre système digestif n’a pas eu le temps de s’adapter pour permettre sa digestion et son assimilation complète. C’est un peu comme les additifs alimentaires, introduits il n’y a pas si longtemps dans notre alimentation et qui, faute d’être correctement dégradés, provoquent toute sorte d’allergies bien identifiées.

Bon mais globalement, le blé a été plutôt une bénédiction pour l’humanité. Les avantages surpassant très largement les inconvénients. Les hommes s’en sont vite aperçus et  ont pris soin de sélectionner les meilleures espèces, c’est-à-dire celles qui résistaient le mieux aux intempéries, et qui produisaient les plus beaux épis.

Mais depuis quelques dizaines d’années, démographie galopante oblige, l’homme a opéré des modifications dans le génome des blés à l’aide de techniques génétiques qui ont donné naissance à de nouveaux blés dans le but évident d’augmenter les rendements.  Certains les appellent d’ailleurs les « Frankeinblés », allusion au personnage bien connu de Frankeinstein. Pour être précis, les blés originels comptaient 14 chromosomes alors que les blés actuels en compte 42. Aucun autre aliment n’a subi autant de modifications dans son génome que le blé.

Pour certains toxicologues, ces nouvelles plantes sont comparables à des OGM et aussi incroyable que cela puisse paraitre, aucune autorité sanitaire ne peut aujourd’hui en garantir l’innocuité.

Nous sommes donc  en train de vivre une expérience toxicologique à grande échelle, mais l’explosion du nombre d’allergies et d’intolérances montre que cette expérience ne se déroule pas comme prévu par nos amis les industriels du secteur.

Quand les boulangers d’autrefois fabriquaient du pain, ils mélangeaient simplement de la farine de blé finement broyée avec de l’eau, du sel et de la levure. Il fallait alors laisser reposer la pâte durant toute une nuit avant de l’enfourner dans le four. D’ailleurs, étirer cette pâte, bien moins malléable qu’aujourd’hui, représentait un réel travail de façonnage.

De nos jours, les blés sont tellement riches en gluten, que la pâte, très élastique, s’étale presque toute seule. Le temps de repos est fortement réduit. A la cuisson le pain triple de volume. Que du positif, pour le business. Pour la santé rien n’est moins sur. Surtout qu’à la farine, au sel et à la levure, il est courant mais pas systématique d’ajouter un tas d’additifs dont du gluten et pour rendre le produit final encore plus savoureux et surtout moins cher à produire. Il en va de même pour les gâteaux et viennoiseries. On est au courant de rien car il n’y a aucun étiquetage obligatoire.

Alors que faire ? 

Rien du tout si vous vous considérez en pleine santé. Votre organisme à su s’adapter et c’est une excellente chose. Restez quand même à distance de la boulangerie industrielle. Véritable poison mortel sur le long terme. 

Par contre si vous souffrez de maux inexpliqués, cela vaut  peut être la peine d’éliminer totalement le blé de votre alimentation pendant un temps, un mois en général, et de voir si votre condition s’améliore. Les résultats sont  souvent très rapides et surprenants.

Contrairement à il n’y a pas si longtemps, on peut aujourd’hui facilement remplacer le blé par des produits à base de farines de petit épeautre, d’avoine (dont le gluten n’est pas toxique), de riz, de châtaigne, de sarrasin, d’amarante, de lupin, de quinoa etc… Vous découvrirez de nouvelles saveurs vraiment intéressantes qui vous changeront de votre quotidien.

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La naturopathie est un ensemble de techniques naturelles pour améliorer et optimiser sa santé et par conséquent, son bien être.